"Je viens renforcer et soutenir l'e-mail de notre vice-président de l'Association des commerçants de chanvre industriel du Portugal (ACCIP) et laisser quelques promesses et indications sur les différentes institutions publiques dans une copie de cet e-mail.
Tout d'abord, je tiens à préciser que l'ACCIP a déjà demandé à son représentant, le Dr João Nabais, d'intenter une action pénale en diffamation contre Mme. Paule de Carvalho. Il est très grave d'utiliser les institutions de l'État pour transmettre de fausses informations et cela nuit à des centaines de commerçants portugais et, par extension, à l'économie de notre pays, même en utilisant les canaux publics pour le faire.
Je tiens à dire très clairement qu'à travers l'ACCIP ou même personnellement, je poursuivrai tous les fonctionnaires qui font honte aux institutions de la République, financées notamment par nous commerçants, mais aussi par le peuple portugais. Car nos institutions de la République ne sont pas à blâmer pour l'incompétence et/ou les conflits d'intérêts des fonctionnaires qui y « travaillent ».
Parallèlement, l'ACCIP prépare un document complet à envoyer aux institutions européennes sur les pratiques hautement antidémocratiques de certains fonctionnaires des institutions de la République portugaise, telles que : procédures judiciaires sans délais, saisie arbitraire de matériel, destruction de récoltes autorisé dans l'Union européenne, inculpations pour trafic de drogue par le Parquet général de commerçants et d'agriculteurs (tous sans casier judiciaire), désinformation à la télévision publique, etc…. alors qu'il existe déjà plusieurs jurisprudences sur le Chanvre Industriel dans l'Union Européenne dans des cas identiques que tout le monde fait semblant d'ignorer ou ignore ouvertement.
Comme c'est le cas avec le Parquet général qui a honteusement refusé de recevoir notre association, telle est l'ampleur du travail absurde effectué par les employés de cette institution, déjà entachée d'innombrables fois par des processus de corruption qui, en effet, restent impunis !
Des salariés qui avouent ne rien comprendre à la filière du Chanvre Industriel mais portent plainte, des salariés qui demandent à ne pas être traduits en justice sous la menace de "souffrir d'amnésie" et qui qualifient les opérations qu'ils mènent d'"opérations de merde", des salariés qui admettent que le Portugal préfère être sanctionné par l'Union européenne que de suivre les règlements ratifiés lorsqu'un Portugais dirigeait la Commission européenne, etc… Toutes ces déclarations ont été faites devant témoins et nous avons également de nombreux enregistrements que je n'aurai aucun problème à publier dans les médias si ces persécutions absurdes et anti-démocratiques ne s'arrêtent pas !
Je renforce la demande urgente adressée à nos partis politiques, en copie de ce mail, que nous avons déjà rencontrés et tous sous le choc des pratiques des responsables qui se cachent derrière les institutions qu'ils représentent pour masquer les arrestations, les saisies et les accusations anticonstitutionnelles. En tant que citoyen portugais et européen, je m'engagerai à mettre fin à ces persécutions et j'aurai besoin de tous les employés qui ont vraiment décidé d'entrer dans la fonction publique pour protéger les citoyens portugais et européens ainsi que les intérêts de la Nation !
Que justice soit faite !
Patrick Martins – Président de l'ACCIP”
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"Humberto Nogueira, vice-président de l'ACCIP - Association des commerçants de chanvre industriel du Portugal et membre collaborateur de CannaCasa - Association des producteurs de chanvre du Portugal, je déclare par la présente mon et notre profond mécontentement, suite au reportage sur le programme 'Make it Rain Make Sun', diffusée sur RTP2 le 30/10/2021, je déclare et transmets par la présente mon/notre désaveu :
Humberto Nogueira, vice-président de l'ACCIP, dans une plantation de chanvre industriel. Photo: SocialWeed.co
La livraison de Eng. Paula de Carvalho induit clairement les téléspectateurs en erreur en déclarant qu'au Portugal, on ne peut cultiver que pour la fibre et pour les graines, ce qui est un MENSONGE, un mensonge que Mme. Ing. et l'établissement public qu'elle représente tiennent à transmettre aux producteurs et entreprises qui souhaitent exploiter cette culture à 3 fins : la graine, les cannabinoïdes non psychotropes et la fibre.
Le reste de l'Europe communautaire cultive à 3 fins, elle n'a donc pas le droit de refuser à l'agriculture nationale le même droit communautaire. De plus Mme. Ing. Paula de Carvalho, la molécule isolée de CBD est bel et bien un nouvel aliment. La plante entière ou les extraits entiers sont considérés comme Cannabis Sativa L. sous forme de chanvre industriel certifié par l'UE, une entrée que vous pouvez également vérifier dans le nouvel aliment de l'UE et qui n'a jamais été révoquée, si dans ces moules CBD est seulement un composant parmi les nombreux composants de toute la plante. Je vous rappelle que la DGAV est chargée d'autoriser les cultures, n'ayant aucun rapport avec la transformation de la récolte. Je souligne également que « Culture Destination » implique la finalité de la culture et non l'obligation d'informer qui va acheter la récolte de chanvre, et votre action en la matière correspond à une collecte illégale de données. Tenter d'importer des procédures de licences pour la production de cannabis médical et de les appliquer au chanvre s'est avéré déroutant, déstabilisant et infructueux pour les producteurs.
Mme. Ing. Paula de Carvalho, je suis productrice et consultante de chanvre industriel au Portugal depuis 2017, et en 2018 son ancien collègue Eng. Teresa Pais Coelho a signé un avis d'expert sur la culture de chanvre industriel en serre pour la production de fleurs en vue du potentiel CBD de la variété Finola. A ce stade, la loi sur la drogue n'a jamais été un argument pour empêcher la culture, il n'y a donc pas eu de changement de loi entre-temps, ce n'est pas à vous de refuser les demandes d'autorisation d'exploitation de la plante entière. En fait, après avoir confronté eng. Teresa Coelho cette année avec ces faits, Eng. il n'a plus répondu et a même quitté son poste à la DGAV.